Les dessins signalés par un * sont l'oeuvre de Monsieur Mathieu Chaine. Ceux, non signalés sont l'oeuvre de Monsieur Arnaud Bunel
L'héraldique de la Maison de Clermont a très peu évolué et est resté simple. Contrairement à certaines familles, les blasons des Clermont ne sont pas enrichis de mille quartiers et autres décors. Toutes les branches qui ne sont pas citées ci-dessous ont pour armes les armes simples.
A l'origine, on suppose que le blason de la famille était : d'un mont surmonté d'un soleil, sans avoir de précisions quant aux couleurs qui étaient utilisées. Mais il faut savoir qu'à cette époque, l'héraldique est une science très peu développée et qu'il est rare de voir des blasons officiels et reconnus comme tels. L'histoire retiendra cette version d'un premier blason sans toutefois le confirmer. En Italie, dans le palais Chiramonte sont gravés dans la pierre des blasons répondant à la description ci-dessus.
La théorie la plus répandue est que, depuis 1120 (ou 1121 selon les sources) et la bulle de Calixte II, (cf. Histoire - Les devise) les Clermont portentt comme armes : de gueules à deux clés d'argent posées en sautoir. Il s'agit des armes du Pape. Mais elles se distinguent de ces dernières par la couleur des clés. En effet, il n'aurait pas été possible que le Pape et les Clermont portent les mêmes armes. Nous verrons plus loin pourquoi la couleur des clefs est différentes de celle du Pape. En 1296 le Pape Boniface a confirmé par bref les privilèges accordés.
L'existence de cette bulle est souvent remise en cause. Pour certains elle n'aurait jamais existé, pour d'autres elle était conservée aux archives de l'évêché de Vienne. D'autres encore expliquent les clefs par la traduction de Clarmont, clar-mont. Clar en langue du Dauphiné voulait dire clef.
Une autre thèse sur le blason est soulevée dans Les Mémoires de Messire Charles de Castelnau de 1731. L'auteur y fait mention des armes des Clermont et les expliquent de la façon suivante : "Siboud III ou son fils Ainard (…) ne peuvent avoir acquis ailleurs plus glorieusement cet honneur singulier de porter les armes de l'Eglise Romaine timbrées de la Tiare Papale. II est vrai qu'il y a des Mémoires qui portent que ce fut une récompense du Pape Calixte second mort l'an 1110 envers Siboud S. de Clermont, qui vivait encore l'an 1130. & 1136 pour de grands services faits à l’Eglise, mais la nouveauté des armoiries, qui étaient encore trop récemment instituées, me fait douter d'un usage beaucoup plus récent, qui est cette forte de reconnaissance : & il est bien plus convenable de croire, que ce sont moins par concession, que pour mémoire de la dignité de General ou Gonfalonier de l'Eglise Romaine que cet Ainard aurait mérité dans une Guerre considérable."
Cette dernière théorie me paraît la plus convaincante. Elle expliquerait notamment la couleur des clefs. Siboud II est contemporain de Calixte II, l'auteur de la présumée bulle. Le même Calixte II est Guy de Bourgogne, frère du comte de Bourgogne. Un traité de 1094 fut signé entre les deux frères avec pour témoin Siboud I de Clermont, père de Siboud II. Il semble évident que les Clermont jouaient déjà un rôle important à cette époque et qu'ils étaient familiers des comtes de Bourgogne. Ce lien justifierait les charges de général ou gonfalonier de l'Eglise de Rome. La charge de général me paraît la plus logique. Elle confirme l'histoire qui veut que Siboud II ait chassé l'anti-pape Bourdin avec une armée levée à ses frais. Si tel est le cas, les Clermont, en tant que serviteurs de l'Eglise de Rome devaient arborer les couleurs, non pas du Pape mais de l'armée du Pape. Ainsi la différence de couleur des clefs, argent pour les Clermont, argent et or pour le Pape, s'explique. La bannière de l'Eglise était à l'époque de gueules à deux clefs d'argent passées en sautoir surmonté d'une tiare. Notons qu'à l'époque les blasons sont assez peu répandus. Les Clermont des armoiries parlante, avant que l'usage de leur charges ne leur en crée un.
Pour conclure, ont peut conjecturez que la bulle devait être un titre donné en reconnaissance de l'action de Siboud II. Quoiqu'il en soit, déjà en 1271, le sceau d'Ainard de Clermont est de deux clefs passées en sautoir.
Ci dessous vous trouverez les blasons des différentes branches et leur évolution.
Armes primitives
De ... au mont de ... surmonté d'un soleil de ...
Armes simples
De gueules à deux clés d'argent passées en sautoir
J'appelle ici grandes armes les armes complètes de la famille. Le blason est surmonté d'une couronne de duc et Pair. Il a pour support deux Lions posés à dextre et sénestre portant l'un, les armes du Dauphiné, l'autre celle de France et du Dauphiné. Le cimier est une tiare papale surmonté de Saint Pierre. Le tout posé sur un manteau de Pair de France. (ou de prince, comme ici).
La branche de Clermont-Chaste ne compte pas moins de trois blasons. Ce nombre s'explique par le fait d'une concession royale de 1552. Les permières armes de cette branche diffèrent du blason "d'origine" des Clermont. En effet, les Clermont-Chaste, sans doute pour se distinguer de la branche aînée, n'avaient repris qu'une seule clé au lieu des deux accordées par Calixte II en 1121.
La concession royale de 1552 permet à cette branche de mettre dans leurs armes une fleur de lys. Elle fut accordée à François I°, seigneur et baron de Chaste, de Crespol, de Chalinargues, de La Brosse, etc. (?-1566) qui se distingua à la tête de la noblesse du Dauphiné en défendant, avec le duc de Guise, la ville de Metz face aux armées de Charles Quint.
Armes avant 1552
De gueules,à la clé d'argent, posée en bande
Armes en 1552
De gueules, à deux clés d'argent, passées en sautoir,
accompagnées en chef d'un écusson d'azur, chargé d'une fleur de lys d'or
Variante en 1552
Ecartelé : 1 et 4, de gueules, à la clé d'argent, posée en bande; 2 et 3, d'azur, à la fleur de lys d'or
Ci-dessous les armes* d'Aymard de Chaste (?-1603), Grand-Maître de l'Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, vice-amiral des mers du Ponant, lieutenant-général du Roi en Nouvelle-France, gouverneur de Dieppe et d'Arques-la-Bataille.
La branche de Montoison a comme particularité une losange en chef. Les raisons de ce particularisme me sont inconnues. Toujours est-il que ce blason ne fut que trés peu utilisé par les membres de cette branche. On ne connait pas la date de cet ajout.
De gueules, à deux clés d'argent, passées en sautoir,
accompagnées en chef d'une losange du même
La branche des Clermont-Dampierre, tout comme les Clermont-Chaste ont un chef qui leur est propre. Il s'agit d'une couronne ducale. Nous ne connaissons ni les raisons ni la date de cette apparition.
De gueules, à deux clés d'argent, passées en sautoir,
accompagnées en chef d'une couronne du même
La branche de Clermont-Chaste-Gessans (ou Geyssans) pose les mêmes interrogations que pour les deux précédentes. Cette branche a comme chef un croissant. Il pourrait être dû à Annet de Chaste-Gessans (ou Clermont-Chaste) qui fut en 1660 élu Grand Maître de l'Ordre de Malte. En effet, sur certaines représentations d'Annet accompagné de son blason, on trouve ou non ce chef.
De gueules, à deux clés d'argent, passées en sautoir,
accompagnées en chef d'un croissant du même
La branche des Clermont-Tonnerre-Luxembourg, issue de la branche des seigneurs de Clermont devenus comtes de Clermont et de Tonnerre, a deux blasons différents. Le premier apparait en 1631 suite au mariage de Charles-Henri de Clermont (1607-1674) avec Marguerite-Charlotte de Luxembourg (1607-1680) duchesse de Luxembourg. Le second est une modification du premier qui a lieu en 1631.
Ecartelé : 1 et 4, de Clermont-Tonnerre; 2, de Jérusalem; 3, d'Anjou
Armes aprés 1631
Ecartelé : 1 et 4, de Clermont-Tonnerre; 2, de Jérusalem; 3, d'Anjou;
sur-le-tout de Luxembourg-Piney
La branche des Clermont-Tallard issue d'Antoine (1423-?) baron de Clermont, vicomte de Clermont-en-Triève puis vicomte de Tallard du fait de sa femme Françoise de Sassenage. A noter que d'autres variantes existent avec en écartelé les armes des Clermont et celles des Trians qui sont : écartelé aux 1 et 4 d'un lion dans une bordure de huit denticules, aux 2 et 3 de deux fasces. Tallard est venu aux Clermont par les Sassenage et avant eux les Trians.
Ecartelé de Clermont et contre-écartelé de Trian et de Montmajour
(clê de voûte 2)
parti au 1, coupé de Clermont et de en écartelé Trian et Montmajour, au 2, coupé : coupé de Parthenay et de Tonnerre, à un demi de Husson mouvant du parti et brochant sur le coupé
Le vicomté de Tallard entre dans la famille en 1439 par le mariage de Françoise de Sassenage et d'Antoine I de Clermont. La grand-mère de Françoise, Anne de Trian, avait épousé Antoine de Sassenage en 1408. Elle était l'héritière de Raymond de Trian, vicomte de Tallard, son père, et légua le vicomté à sa petite-fille, Françoise. Anne de Trian eut un fils, Jean, qui épousa Françoise de Montmajour, ils sont les parents de Françoise de Sassenage. Cette filiation explique le premier blason.
Le second blason reprend la filiation précédente. Il y est ajouté celle de Bernardin de Clermont (1440-1522), qui avait épousé Anne de Husson, comtesse de Tonnerre. Les armes Parthenay peuvent s'expliquer dans l'ascendance d'Anne de Husson. Elle descend de Louis Ier de Chalon (1339- 1398), comte de Tonnerre qui fut marié à Marie de Parthenay.
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A l'hôtel-Dieu de Tonnerre, fondé par Marguerite de Bourgogne (1250-1308), comtesse de Tonnerre, on peut trouver deux pierres gravées avec comme dessins :
Armes de Charles de Clermont
(1646-1712) (abbé de Saint-Pierre de Molosme)
Ecartelé au 1 et 4 de Clermont, au 2 de Jérusalem, au 3 de France.
Alliance Clermont-Tonnerre Escoubleau de Sourdis
(1597)
En parti dextre de Clermont, en parti senestre Escoubleau de Sourdis en parti haute et Babou de la Bourdaisière en parti basse
Pour le premier blason il peut aussi s'agir de François de Clermont-Tonnerre (1658-1724) évêque de Langres. Le second est le fruit de l'alliance Escoubleau de Sourdis-Clermont-Tonnerre. En 1597, Charles-Henri (1571-1640), comte de Clermont et de Tonnerre, épousa Catherine-Marie d'Escoubleau de Sourdis, fille de François d'Escoubleau de Sourdis, marquis d'Alluyes, et d'Isabelle Babou de la Bourdaisière.
Alexandre-Louis de Clermont-Tonnerre (1763-1847)
baron de l'Empire
De gueules, à deux clefs d'argent passées en sautoir au franc-quartier brochant à senestre des barons propriétaires
Alexandre-Louis a été fait baron de l'Empire par lettres patentes et majorat le 2 avril 1812. Il avait épousé en 1790 Sophie-Josèphe de Fontaine. Il est issu de la branche des Clermont-Thoury.
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Certaines familles reprennent dans leur armes le blason des Clermont
Ecartelé au 1 et 4 de Tillette, au 2 et 3 de Clermont.
Prévost de La Croix
Ecartelé au 1 et 4 de Prévot de La Croix, au 2 et 3 de Clermont.
Le premier blason fut créé lors l'adoption de Prosper-Abbeville (1789-1859) et Eugène (1796-1869) Tillette de Mautort par Louis-François, comte de Clermont-Tonnerre & de Thoury (1761-1827) et Marie-Françoise de Froger. Pour en savoir plus voire : Généalogie : Tillette de Clermont-Tonnerre
Le second fut créé vers 1717 lors du mariage de la dernière Clermont de la branche des comtes de Dannemoine, Françoise-Virginie (1692-1748). Elle avait épousé en 1717 Claude Prévot de La Croix. Ils sont les parents Gaspard-Antoine qui avait épousé Agathe de Vaux, et les grands-parents de Marie-Benoîte-Joséphine Prévost de La Croix (1759-1838), baronne de Bourgoing et comtesse de La Croix.
Le premier blason est cité dans le Dictionnaire de la noblesse de La Chenaye-Desbois, publié en 1775. Il s'agit du blason de Marguerite de Renel, femme de Jacques de Milly, baron de Villars. Je ne connais pas son origine, ni son la raison de la présence des armes Clermont. Sa description est : "Ecartelé au 1 & 4 d'Amboise, qui est pallé d'or & de gueules; au 2 et 3 de gueules, à deux clefs d'argent en sautoir, qui est de Clermont-Tonnerre, et sur le tout écartelé d or & d'azur"
Dans l'Armorial de Touraine, de Jacques-Xavier Carré de Busserolle, il est fait mention du blason de François VII (1607-1687), de Saint-Aignan, qui était, avant qu'il devienne premier duc de Saint-Aignan, : Parti de 3, coupé d'un, qui font 8 quartiers, au 1 du chef burelé d'argent et de gueules, au lion de sable brochant sur le tout, amré, lampassé et couronné d'or, qui est d'Estouteville, au 2 d'azur, à six annelets d'or qui est d'Husson, au 3 de La Trémoille, au 4 de Bourbon, au 5 et 1 de la pointe de Châlon, au 6 de Bourgogne ancien, au 7 de Savoie, au 8 de gueules à deux clefs d'argent passée en sautoir, qui est de Clermont-Tonnerre, sur le tout de Beauvilliers (...)
Le troisième blason est celui de Philippe-Emmanuel de Gondi, comte de Joigny, général des Galères de France. Il est le fils d'Albert de Gondi (1522-1602), Maréchal de France, et de Claude-Catherine de Clermont (1543-1603) duchesse de Retz. C'est en mémoire de ses parents que dans son blason se trouvent les armes Clermont : Écartelé : 1 et 4 : d'or à deux masses d'armes de sable passées en sautoir et liées de gueules (qui est de Gondi) ; 2 et 3 : d'hermine, au chef de gueules, chargé de deux clés d'argent, passées en sautoir et surmontées d'une tiare papale d'or (qui est de Clermont)
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Ci-dessous, ce qui est parfois appellé le pennon généalogique, ou grandes armes et en réalité, d'après L. Le Maîstre dans la revue de la société de sphragistique de Paris, Tome I, 1851-1852, le blason du sceau de Jacques de Clermont, comte de Thoury. Le sceau date du XVII°. Il a pour support deux lions tenant d'un coté une bannière d'or au dauphin d'azur (Dauphiné) et de l'autre une bannière écartelée de France et de Dauphiné. Le blason est surmonté d'une couronne de comte et à pour cimier une tiare papale.
Parti de 3, coupé de 3 : 1, de France; 2, de l'Empire d'Allemagne; 3, de Constantinople; 4, de Navarre; 5, d'Angleterre; 6, d'Aragon; 7, de Castille; 8, de Hongrie; 9, de Bourbon; 10, de Bretagne; 11, de Bourgogne ancien; 12, de Milan; 13, de Savoie; 14, de Valentinois; 15, de Tonnerre;
16, de Rohan;
sur-le-tout, de Clermont-Tonnerre
* Nous adressons ici nos remerciements à Mr. Arnaud Bunel pour nous avoir autorisé à utiliser ses réalisations.
"L'héraldique Clermont" dans les armes de certaines villes.
Certaines villes de France ont gardé le souvenir des Clermont notamment dans l’adoption de leurs armes.
La ville d'Ancy-le-Franc a conservé comme blason celui des premiers propriétaires du château.
Bragelogne-Beauvoir (Aube)
La clef rappelle que Bragelogne et Beauvoir faisaient parti du fief « Saint Vincent » qui relevait des comtes de Tonnerre. réf.♦
Brugny-Vaudancourt (Marne)
Ce blason, adopté lors de la séance du Conseil Municipal de la commune de Brugny-Vaudancourt le 10 juillet 2002, a été créé par Jean-Paul Denise. Il reprend les armes de certaines familles seigneurs de Brugny telles que les Châtillon ou encore les Bourgogne. Les clefs brochant sur le tout rappelle que les Clermont ont été seigneurs de Brugny à partir du XVIII°.
La seigneurie de Château-Gaillard resta dans la famille de 1365-1518 ce qui pourrait expliquer les clefs sur son blason. Ce n'est qu'une hypothèse et toutes informations seront bienvenues.
Cruzy-le-chatel (Yonne)
Les armes de Cruzy reprennent celles des seigneurs qui se sont succédés. De gueule (rouge) à la bande d’or (jaune) : qui est de Chalon, chargé des clefs de saint Pierre, d’argent en sautoir le panneton en dehors : qui est de Clermont, au chef d’azur chargé de trois lézards d’argent : qui est de Le Tellier de Louvois. Pendant 4 siècles le blason des Clermont seul ornait les portes de la ville. Le même était utilisé par le bailli de la ville. réf.♦
Geyssans (Drôme)
Ancienne terre des Clermont-Chaste-Geyssans, la commune à reprit le blason de cette branche. Elle en a modifié le fond qui à l'origine est de gueule. réf.♦
La Basse-Vaivre (Haute-Saöne)
Cette ville dépendait de Vauvillers, un des fiefs des Clermont. C'est pourquoi on retrouve ici les clefs. réf.♦
Ladoix-Serrigny (Côte d'or)
Le blason de cette ville est : de gueules à deux clefs d'argent passées en sautoir accompagnées en pal d'une croix triple d'or. Référence est faite aux Clermont et au Saint Patron de Ladoix, le Pape Saint Marcel I. réf.♦
Montoison (Drôme)
Les Clermont-Montoison ont été seigneurs de cette ville de 1350 à 1789 et en souvenir de cette période, parfois douloureuse mais aussi pleine de richesse, la ville a repris comme armes celles des Clermont en ajoutant en chef une tour. réf.♦
Noisy-le-Roi (Yvelines)
Ce blason a été choisi par la mairie en 1959. Il est celui d'Albert de Gondi (1522-1602), duc de Retz qui avait épousé Claude-Catherine de Clermont (1543-1603) et c'est pourquoi on retrouve les clefs des Clermont. réf.♦
Saint Geoire en Valdaine (Isère)
En souvenir de la protection des Seigneurs de Clermont, la commune a comme blason celui des Clermont. On le retrouve d'ailleurs peint dans l'église Saint Georges. réf.♦
Tullins (Isère)
C'est en 1898 que la ville décide de prendre comme armes celles des Clermont, derniers seigneurs de la ville. réf.♦
Vauvillers (Haute-Saöne)
Devenu fief des Clermont grâce à Elisabeth de Massol qui épouse Charles-Henri de Clermont-Tonnerre en 1679, Vauvillers restera dans la famille jusqu'en 1823. Le blason est coupé de Champagne et de Clermont.